Chiang Rai & le Triangle d’Or
Dimanche : départ pour le très célèbre triangle d’or à quelques kilomètres de Chiang Rai, la province la plus septentrionale de la Thaïlande et aussi l’une des plus rurales.
Direction la petite ville de Chaing Saen, au bord du Mékong afin de faire une balade sur ce majestueux fleuve, « la mère des eaux ». Embarquement à bord d’un long tail boat (bateau à longue a moteur) à destination du cœur du Triangle d’or.
Plus d’une heure de remontée du Mékong sous la pluie, équipés de nos capes capotes (le retour !!) pour une excursion néanmoins exceptionnelle.
Paysages fabuleux entre montagnes, forêts luxuriantes et bateaux de pêche et de commerce, venant des 4 pays jouissant du Mékong : la Chine, la Thaïlande, le Laos et la Birmanie.
Petite émotion : arrêt de deux heures sur le territoire laotien, en échange d’un droit d’entrée de 20 baths.
Shopping dans les boutiques pour touristes, où nous avons fait quelques emplettes et surtout, enfin bu notre première beerlao 2009 ! Toujours un plaisir… beaucoup de voyageurs comme nous considèrent que la bière nationale laotienne reste la meilleure !!!
Continuation de la balade vers le point central de la rencontre des trois pays composant le triangle d’or. Notre « commandant de bord » nous arrête en plein milieu du Mékong, d’où nous avons pu apercevoir les terres birmanes, mais sans trop s’approcher du Myanmar (la Birmanie). Notre ami thaï nous a en effet bien fait comprendre qu’il état fortement déconseillé de tenter de passer cette embouchure du fleuve sous peine de se faire stopper par la junte militaire birmane ! Nous sommes prévenus, nous emprunterons les routes classiques la prochaine fois.
Retour du côté thaïlandais pour grimper sur la colline Chom Kitty afin de bénéficier d’un beau panorama sur la région et le fleuve.
En ce qui concerne la culture du pavot dans le triangle d’or (car beaucoup doivent se dire : mais c’est dangereux le triangle d’or !!!), sachez que la Thaïlande, en raison d’une loi stricte à l’origine de la Princesse Mère (la mère du roi) et des projets de développement, a repoussé l’essentiel de la production au Myanmar et au Laos.
Toutefois, on peut encore trouver des poches de trafic d’opium… il suffit juste de ne pas s’aventurer seul dans la jungle !